Le Canada se dit confiant, mais la pression s'intensifie sur le Parlement wallon qui bloque la signature du CETA, qui doit être ratifié jeudi 27 octobre.
Après une réunion de la dernière chance ce lundi 24 octobre, le Premier ministre belge Charles Michel annonce qu'il ne peut donner son aval au CETA. Sous la pression des Européens, il a tenté d'arracher l'accord des régions belges qui bloquent le processus d'adoption du traité de libre-échange UE/Canada. La Wallonie, fer de lance de la contestation, ne veut pas décider dans l'urgence. Pressentie ces derniers jours, l'absence de compromis en Belgique rend impossible la signature de l'accord commercial CETA.
"Discrédit de l'UE"
Un coup d'arrêt pour l'UE, assure l'eurodéputé Franck Proust : "C'est le discrédit de l'UE après sept ans de discussions. C'est peut-être la fin de l'avenir de la politique commerciale dans l'UE". Malgré le non belge au CETA, tout n'est pas perdu pour Donald Tusk. Pour le président du Conseil européen, il reste du temps. Même tonalité du côté du Canada, où les autorités indiquent ce lundi soir que la balle est toujours dans le camp des Européens.
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