Accord sur le prix du lait : "Ces deux centimes le litre, au bout de l'année, ça commence à compter", salue le vice-président de la Fédération nationale des producteurs de lait

Ghislain de Viron, vice-président de la Fédération nationale des producteurs de lait, a salué une "très bonne nouvelle" après la signature d'un accord, ce vendredi, entre Lactalis et l'Union nationale des éleveurs livreurs Lactalis (Unell).
Article rédigé par franceinfo
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Le logo du groupe Lactalis. Photo d'illustration. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

"C'est une très bonne chose", a réagi sur franceinfo, Ghislain de Viron, vice-président de la Fédération nationale des producteurs de lait, après la signature d'un accord sur le prix du lait, ce vendredi, entre Lactalis et l'Union nationale des éleveurs livreurs Lactalis (Unell).

Le numéro un mondial du lait et l'organisation qui rassemble la majorité des éleveurs français se sont accordés sur un prix à 425 euros les 1 000 litres sur le premier trimestre de l'année 2024, soit 5 euros de plus que la dernière proposition de l'industriel.

"Ouvrir plus sereinement des négociations"

"À partir du moment où il y a un accord, c'est forcément satisfaisant. Donc on ne peut que s'en réjouir, salue Ghislain de Viron. C'est une grosse progression. Ce qu'il faut surtout voir, c'est qu'au mois de janvier, le groupe Lactalis avait annoncé un prix payé aux producteurs de 405 euros la tonne. On est à 425, donc c'est une revalorisation de 20 euros par tonne. Ces deux centimes le litre, au bout de l'année, ça commence à compter". Même si la demande des producteurs était plus élevée, "plutôt à 0,44 euro le litre", il assure que cet accord "permet surtout d'ouvrir plus sereinement des négociations pour trouver une nouvelle formule de détermination des prix pour les mois et trimestres à venir".

Selon le vice-président de la Fédération nationale des producteurs de lait, c'est aussi grâce aux actions dirigées spécifiquement contre Lactalis menées par les agriculteurs ces dernières semaines, et au Salon de l'agriculture à Paris notamment, qui ont permis d'aboutir. "Ça faisait pratiquement trois mois que nous mettions la pression sur le groupe pour qu'il revienne à la raison. On ne comprend pas comment ils n'ont pas compris cela plus tôt. Et très franchement, je crois qu'ils auraient passé un Salon de l'agriculture beaucoup plus serein s'ils avaient accepté un accord un peu plus tôt. On peut regretter, mais surtout se réjouir que l'on ait enfin abouti", estime-t-il.

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