Colère des agriculteurs : "J’ai dit moi-même, avant le Salon, que ça ne se passerait pas bien", confie un agriculteur membre de la Coordination rurale

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Patrick Legras, agriculteur et membre de la Coordination rurale, est présent sur le plateau du 12/13 info, mercredi 28 février. Il revient sur les violences survenues lors de la venue d’Emmanuel Macron au Salon de l'agriculture.
Colère des agriculteurs : "J’ai dit moi-même, avant le Salon, que ça ne se passerait pas bien", confie un agriculteur membre de la Coordination rurale Patrick Legras, agriculteur et membre de la Coordination rurale, est présent sur le plateau du 12/13 info, mercredi 28 février. Il revient sur les violences survenues lors de la venue d’Emmanuel Macron au Salon de l'agriculture. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
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Patrick Legras, agriculteur et membre de la Coordination rurale, est présent sur le plateau du 12/13 info, mercredi 28 février. Il revient sur les violences survenues lors de la venue d’Emmanuel Macron au Salon de l'agriculture.

Emmanuel Macron qualifie certains membres de la Coordination rurale de militants du Rassemblement national, après les violences survenues samedi 24 février au Salon de l'agriculture. "J’étais samedi au Salon à 7 heures, puisque j’étais sur le stand. Ça m’ennuie de dire et de répéter que le Premier ministre et le président de la République disent des contre-vérités", réagit sur le plateau du 12/13 info, mercredi 28 février, Patrick Legras, agriculteur et membre de la Coordination rurale. 

Rassemblement national et Coordination rurale ? 

"J’ai dit moi-même avant le Salon que ça ne se passerait pas bien. Les hommes politiques sont arrivés avec les forces de l’ordre, des centaines de CRS. Vous connaissez un autre président qui a fait ça depuis 40 ans ?", interroge Patrick Legras, qui déclare avoir ce jour-là "discuté" avec Jean-Baptiste Moreau, "collaborateur proche" du président. Enfin, ce dernier réagit aux propos d’Emmanuel Macron et Gabriel Attal concernant les liens entre Coordination rurale et Rassemblement national. "On nous l’a déjà dit. Après, que ce soit le président et le Premier ministre, oui [ça me gêne], parce qu’ils savent très bien que c’est faux", assure l’agriculteur. 

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