Colère des agriculteurs : évoquée samedi, la question d'une action à Paris n'est finalement "pas tranchée", déclarent les Jeunes agriculteurs

Un administrateur national du syndicat avait annoncé sur BFMTV avoir "décidé de changer de méthode et d'organiser le blocus de Paris et de la petite couronne".
Article rédigé par franceinfo
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Un blocage organisé par des agriculteurs à Saint-Arnoult-en-Yvelines (Yvelines), le 26 janvier 2024. (HENRIQUE CAMPOS / HANS LUCAS / AFP)

Le mouvement va-t-il gagner la capitale ? Alors qu'un administrateur national des Jeunes agriculteurs (JA) avait assuré, samedi 27 janvier sur BFMTV, que le syndicat voulait "organiser le blocus de Paris et de la petite couronne parisienne" dès dimanche soir, le secrétaire général de l'organisation a finalement déclaré que la question n'était "pas tranchée".   

"On va prendre le week-end pour reposer les esprits et les corps" et "pour recalibrer la mobilisation de la semaine prochaine", a expliqué à l'AFP Pierrick Horel, responsable du syndicat qui, associé à la FNSEA, représente la majorité de la profession.

Le blocus de Rungis "pas sur la table"

Un administrateur national des JA, Maxime Buizard, avait un peu plus tôt annoncé sur BFMTV avoir "décidé de changer de méthode et d'organiser le blocus de Paris et de la petite couronne". "L'idée est qu'aucun camion ne puisse approvisionner la capitale" et ce "aussi longtemps que nécessaire (…) au moins sur cinq jours", avait-il encore martelé.

"Aujourd'hui pour Jeunes Agriculteurs et la FNSEA, on a besoin encore de calibrer ça et d'expertiser ça", temporise Pierrick Horel, alors que les deux organisations doivent réunir un bureau commun samedi soir. "Pour l'heure, ce n'est pas tranché", dit-il.

"Évidemment, la question de la capitale est sur la table ; certainement pas celle du blocus de Rungis."

Pierrick Horel, secrétaire général des Jeunes agriculteurs

à l'AFP

Les annonces du Premier ministre vendredi soir n'ont pas suffi à calmer définitivement la colère des agriculteurs. La mobilisation s'est toutefois allégée samedi : à 6 heures, il y avait moins de 40 actions touchant 28 départements, selon la gendarmerie.

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