Traité du Mercosur : quelles conséquences pour les agriculteurs français ?

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Cela fait près d’un quart de siècle que l’Europe et les pays d’Amérique du Sud négocient l’accord de libre-échange. Quels sont les produits et les marchandises que nous pourrions voir arriver massivement sur le continent européen ?
Traité du Mercosur : quelles conséquences pour les agriculteurs français ? Cela fait près d’un quart de siècle que l’Europe et les pays d’Amérique du Sud négocient l’accord de libre-échange. Quels sont les produits et les marchandises que nous pourrions voir arriver massivement sur le continent européen ? (France 2)
Article rédigé par France 2 - P.-L. Monnier, J. Maviert, A. La Cascio, N. Evangelisto, H. Perret, A. Bouville, L. Barbier
France Télévisions
Cela fait près d’un quart de siècle que l’Europe et les pays d’Amérique du Sud négocient l’accord de libre-échange. Quels sont les produits et les marchandises que nous pourrions voir arriver massivement sur le continent européen ?

Ils veulent ne pas tomber dans le panneau. En Franche-Comté aujourd’hui, une opération symbolique des agriculteurs a eu lieu avec dans le viseur : Buenos Aires ou encore Rio de Janeiro, le Brésil et le Mercosur. Le traité de libre-échange avec l’Amérique latine, les agriculteurs estiment qu'il est déloyal : “C’est de la concurrence déloyale. De toute façon, on ne peut pas produire au prix des produits importés”, s'insurge l'un d'entre eux.

Des accords de libre-échange qui risquent de se multiplier à l’avenir

Aujourd’hui l’Europe fait déjà venir des volailles des pays du Mercosur, 258 000 tonnes par an selon Bruxelles. L’accord tant décrié prévoit des quotas supplémentaires, jusqu’à 180 000 tonnes avec peu ou pas de droits de douane. Des volumes faibles au regard des plus de 12 millions de tonnes de volailles produits en Europe.

Pour les experts, le véritable problème, c’est l’accumulation d’accords de ce type à l’échelle européenne : “Le prochain qui risque d’être problématique, ça risque d’être la Thaïlande pour la volaille et le sucre. Il y a aussi l’Australie où pour l’instant c’est en pause mais cela risque de repartir. Il y a l’Inde, l’Indonésie, la Malaisie, le Mexique ou encore les Philippines”, explique la docteure en économie Alessandra Kirsch.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

Parmi nos sources

Commission européenne

Alessandra Kirsch, directrice du groupe de réflexion Agriculture stratégies

Marine Colli Consultante, spécialiste des politiques agricoles

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.