Traité du Mercosur : quelles conséquences pour les agriculteurs français ?
Ils veulent ne pas tomber dans le panneau. En Franche-Comté aujourd’hui, une opération symbolique des agriculteurs a eu lieu avec dans le viseur : Buenos Aires ou encore Rio de Janeiro, le Brésil et le Mercosur. Le traité de libre-échange avec l’Amérique latine, les agriculteurs estiment qu'il est déloyal : “C’est de la concurrence déloyale. De toute façon, on ne peut pas produire au prix des produits importés”, s'insurge l'un d'entre eux.
Des accords de libre-échange qui risquent de se multiplier à l’avenir
Aujourd’hui l’Europe fait déjà venir des volailles des pays du Mercosur, 258 000 tonnes par an selon Bruxelles. L’accord tant décrié prévoit des quotas supplémentaires, jusqu’à 180 000 tonnes avec peu ou pas de droits de douane. Des volumes faibles au regard des plus de 12 millions de tonnes de volailles produits en Europe.
Pour les experts, le véritable problème, c’est l’accumulation d’accords de ce type à l’échelle européenne : “Le prochain qui risque d’être problématique, ça risque d’être la Thaïlande pour la volaille et le sucre. Il y a aussi l’Australie où pour l’instant c’est en pause mais cela risque de repartir. Il y a l’Inde, l’Indonésie, la Malaisie, le Mexique ou encore les Philippines”, explique la docteure en économie Alessandra Kirsch.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
Parmi nos sources
Alessandra Kirsch, directrice du groupe de réflexion Agriculture stratégies
Marine Colli Consultante, spécialiste des politiques agricoles
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