La Grèce soumet ses réformes à Bruxelles : les précisions de François Beaudonnet
Athènes doit remettre, d'ici mardi 24 février, son programme de réformes à ses partenaires européens. La marge de manœuvre est étroite pour le Premier ministre grec Alexis Tsipras.
Mardi 24 février, Athènes remet à Bruxelles son programme de réformes. "La difficulté, c'est qu'il va d'abord falloir savoir ce que la Grèce propose réellement. Visiblement, selon des dernières informations, le gouvernement grec n'enverra le document tant attendu que mardi, alors qu'il était attendu ce lundi 23 février avant minuit", explique François Beaudonnet.
Selon le journaliste de France 2, cela "confirme bien qu'à Athènes, les décisions sont très difficiles à prendre. Cette hésitation permanente renforce la défiance déjà très forte entre l'équipe d'Alexis Tsipras et ses partenaires européens".
"Les réformes pas financées ne seront pas acceptées"
François Beaudonnet rappelle par ailleurs que "sur le fond, l'Europe, et surtout l'Allemagne, n'accepteront pas des réformes qui ne seraient pas financées".
Une fois établie, la liste de réformes sera passée au crible par ses trois créanciers. "Ce qui signifie que la Grèce, qui espérait retrouver un peu de souveraineté, reste comme avant sous le contrôle strict de ceux à qui elle doit beaucoup d'argent", conclut le journaliste.
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