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La zone euro a "l'intention inébranlable" de garder la Grèce, selon Juncker

"Personne n'a plaidé" en faveur d'une sortie de la zone euro de la Grèce, a martelé le président de l'eurogroupe, à l'issue d'une réunion des ministres des Finances européens à Bruxelles.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président de l'eurogroupe Jean-Claude Juncker (à dr.) et le ministre de l'Economie espagnol, Luis de Guindos, lors d'une réunion à Bruxelles, le 14 mai 2012. (FRANCOIS LENOIR / REUTERS)

L'Union européenne ne veut pas lâcher la Grèce. Les pays membres de la zone euro ont "l'intention inébranlable de conserver la Grèce" dans l'union monétaire, a assuré lundi 14 mai le président de l'eurogroupe, Jean-Claude Juncker. Il a critiqué vertement la "propagande" de ceux qui évoquent la possibilité qu'Athènes en soit exclu. "Cette possibilité n'a pas été l'objet de débat, personne n'a plaidé dans ce sens" au cours de la soirée, a-t-il insisté, à l'issue d'une réunion des ministres des Finances des 17 à Bruxelles (Belgique).

"Nous sommes 17 Etats membres copropriétaires de notre monnaie commune, je n'envisage pas une seconde que la Grèce quitte la zone euro, c'est du non-sens, c'est absurde, c'est de la propagande", s'est enflammé le Premier ministre luxembourgeois. "Nous n'avons pas à faire la leçon à la Grèce", a-t-il insisté.

Vers un gouvernement de technocrates en Grèce ?

Les membres de l'Eurogroupe "espèrent la formation rapide d'un nouveau gouvernement" grec, qui dispose "d'une majorité parlementaire suffisante", a-t-il dit. Le chef de l'Etat grec, Carolos Papoulias, a abattu lundi soir une dernière carte pour tenter d'éviter au pays de nouvelles élections et de rassurer la zone euro, en proposant un gouvernement de technocrates et une nouvelle réunion des dirigeants de partis mardi.

Jean-Claude Juncker a rappelé que "l'UE et le FMI avaient beaucoup contribué à aider la Grèce" et l'avaient encore fait en débloquant une tranche d'aide de 5,2 milliards d'euros la semaine dernière. Sur cette somme, 4,2 milliards ont été versés, et le reste le sera "avant la fin du mois de juin". Quant à savoir si la mise en œuvre du plan d'austérité grec peut éventuellement être aménagé, Juncker a estimé qu'il fallait "aborder les points dans l'ordre : d'abord un gouvernement grec. Ensuite, celui-ci devra faire savoir qu'il s'engage en faveur du programme convenu".

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