Serveurs, livreurs, vendeurs... la galère des précaires
Restauration, livraison, vente... tous ces secteurs recrutent. Mais dans quelles conditions et pour quel salaire ? Exemples de candidats à un emploi plus stable, de Lille à Paris.
Depuis deux mois, Pablo, 22 ans, est coursier à vélo cinq jours par semaine. Il doit livrer 50 plis par jour. Il n'aurait jamais imaginé en arriver là. Ce qu'il voulait, c'était entamer une carrière sportive. En attendant, il dit "aimer" son travail.
Des temps partiels forcés
Idem dans la restauration. Raphaël signe un CDI de serveur à temps plein : 1 100 euros nets par mois… La fin, pour lui, de plusieurs mois de galère : "Avant, j'étais dispatché d'un établissement à l'autre, avec toutes les contraintes que cela suppose", confie-t-il au micro de France 2. Dans ce secteur, beaucoup de patrons ne peuvent en effet proposer "que des contrats à temps partiel", explique un restaurateur lillois.
Dans la vente, la situation est similaire. Exemple dans une boutique de prêt-à-porter parisienne, qui recrute une vendeuse pour un CDD trois mois, à 25 heures par semaine. La directrice indique recevoir cinq à dix candidatures par jour en moyenne. En ce moment, avec tous les étudiantes qui cherchent un job d'été, elle a plus que l'embarras du choix et se donne donc encore quelques jours pour choisir l'heureuse élue.
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