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La croissance française a ralenti un peu plus que prévu en 2019, les grèves ont pesé sur la fin d'année

L'Insee anticipait une croissance de 1,3%. Finalement, d'après l'Institut, elle est de 1,2%. Le recul de l'activité sur le dernier trimestre "ne remet pas en cause les fondamentaux de la croissance française", a estimé le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire.

Article rédigé par franceinfo
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Un panneau avec le logo de l'Insee, à Lille (Nord), le 14 septembre 2010. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

La croissance économique française a finalement ralenti un peu plus qu'anticipé, à 1,2% en 2019, selon une première estimation publiée par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), vendredi 31 janvier. L'Insee anticipait une croissance de 1,3% sur l'année et de 0,3% au quatrième trimestre. Mais sur les trois derniers mois de l'année, le PIB s'est affiché en recul de 0,1%, pénalisé par la baisse de la production, notamment industrielle, le ralentissement de la consommation des ménages et de l'investissement des entreprises.

La fin de l'année a été particulièrement difficile dans le contexte des grèves contre la réforme des retraites. Alors que la Banque de France estimait que le mouvement de protestation contre la réforme des retraites ne coûterait au plus que 0,1 point de croissance sur la fin de l'année, les chiffres publiés vendredi montrent qu'il a bien plus fortement handicapé l'activité. La production de biens et services a reculé à -0,2%, après +0,3% au troisième trimestre, illustrant par exemple les blocages dans les raffineries ou la grève dans les transports.

Pour Le Maire, les "fondamentaux de la croissance française" sont "solides"

L'investissement total a lui ralenti, à +0,3%, après +1,3% au trimestre précédent, tandis que la consommation des ménages a aussi décéléré, à 0,2%, contre +0,4% au troisième trimestre. Sur l'ensemble de l'année, la croissance s'affiche un peu moins bonne que prévue, à 1,2%, même si elle reste supérieure à celle de la zone euro.

Le recul de l'activité sur le dernier trimestre "ne remet pas en cause les fondamentaux de la croissance française, qui sont solides", a commenté le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. Ce dernier insiste sur le fait que "la consommation des ménages et les investissements des entreprises résistent".

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