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Économie : les gagnants et les perdants des ponts du mois de mai

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Économie : les gagnants et les perdants des ponts du mois de mai
Article rédigé par France 3 - M. Justet, France 3 Régions, E. Noël
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Deux Français sur trois n’ont pas travaillé lundi 29 mai pour la Pentecôte, quatrième jour férié du mois de mai. Si ce calendrier haché perturbe l’organisation de nombreux secteurs, il bénéficie largement aux professionnels du tourisme.

Travailler un lundi de Pentecôte, pourtant férié. Dans une entreprise spécialisée dans le numérique à Gevrey-Chambertin (Côte-d’Or), chacun ou presque est à son poste, lundi 29 mai. "On doit avoir 25 % des personnes en congés, mais 75 % des personnes qui travaillent, c’est un lundi presque comme un autre", explique Jean-Philippe Porcherot, le PDG de l’entreprise. 

Les bars qui font le plein 

Pour d’autres, les jours fériés du mois de mai ont un coût : moins de trésorerie ou des commandes à effectuer dans des délais raccourcis, notamment dans les entreprises du bâtiment ou de transport logistique. Chaque jour férié coûte à la France près d’1,6 milliard d’euros, soit un peu moins de 0,1 % du PIB. Pour d’autres, c’est en revanche une bonne affaire. C'est le cas d'un bar du Pouliguen (Loire-Atlantique), qui enregistre une "très bonne affluence" selon Imrane Harrak-Maillard, serveur. 

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