Après le CDI et le CDD, bientôt le "contrat flexible" ?
Ce type de contrat, qui permet de licencier un salarié à la fin d'une mission, existe déjà dans le secteur du BTP.
Pas touche au Contrat à durée indéterminée (CDI) : le chef de l'Etat François Hollande, puis le Premier ministre Manuel Valls et les ministres François Rebsamen et Emmanuel Macron l'ont martelé dans la semaine du lundi 30 mars. Mais selon Le Parisien du samedi 4 avril, l'Elysée a une autre idée en tête : "Etendre le contrat de chantier utilisé dans le bâtiment - appelé aussi parfois contrat de mission - à certains secteurs d'activité comme l'informatique, les services aux entreprises, le conseil, les SS2I, le numérique..."
Avec le contrat de chantier, "il est possible de licencier le salarié à la fin de la mission pour laquelle il a été embauché". "Quelques milliers sont signés par an, dans la construction des autoroutes ou encore des lignes ferroviaires", précise le quotidien.
Un contrat qui permet de licencier à la fin d'une mission
"L'employeur embauche un salarié en lui indiquant que sa mission dans l'entreprise est exclusivement liée à la réalisation d'un ouvrage ou de travaux précis, dont la durée ne peut être préalablement définie avec certitude. A l'achèvement du chantier, le salarié est licencié avec les mêmes droits qu'un licencié économique", explique un spécialiste du droit du travail au Parisien.
Le 4 mars, au cours d'une interview aux lecteurs de ce même quotidien, François Hollande avait avoué qu'il s'interrogeait sur la mise en place d'un contrat de travail unique. Le Medef y est largement favorable, tandis que les syndicats y sont opposés. Et les Français ? 69% d'entre eux et 59% des sympathisants de gauche sont pour la création d'"un nouveau contrat de travail plus flexible pour les PME", selon un sondage Odoxa pour l'émission d'i-Télé "CQFD" et Le Parisien, également publié samedi.
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