Béziers : des aides sociales contre du bénévolat
À Béziers, dans l'Hérault, dès le 1er janvier 2020, les bénéficiaires du centre communal d'action sociale (CCAS) devront donner de leur temps pour toucher de nouvelles aides financières. C'est le principe des aides au mérite. L'opposition montre au créneau.
Une nouvelle polémique a débuté à Béziers (Hérault). Bientôt, l'aide sociale de la ville va devoir se mériter. À compter du 1er janvier 2020, Robert Ménard, le maire, a décidé qu'au-delà de 300 euros d'aide, pour financer son permis de conduire par exemple, il faudra obligatoirement donner de son temps à la collectivité. "Ça peut être participer à l'accueil des gens, ça peut être aller donner un coup de main dans les parcs et jardins (...) ce n'est pas seulement dire 'parce qu'on me donne, je donne', mais c'est aussi aider ces gens-là parce que souvent ils ont quitté le monde du travail", indique Robert Ménard.
Pour l'opposition c'est un non-sens total
"Pour moi, une aide contre du travail, ça s'appelle le droit du travail, ça a des conséquences en matière de charges sociales et en matière d'impôts. Utiliser médiatiquement ça par rapport à des gens qui sont dans des situations de fragilité est pour moi déplacé", confie Pascal Resplandy, conseiller municipal (sans étiquette) à Béziers.
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