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Rislène Hug, lauréate de plusieurs concours

Rislène Hug, 27 ans, ingénieur diplômé de l'Institut supérieur de plasturgie d'Alençon, a remporté six concours d'aide à la création d'entreprises. Un moyen judicieux selon elle pour mieux se faire connaître et bénéficier de financements toujours très utiles en période de lancement d'un projet.
Article rédigé par Francetv Emploi
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A la chasse au concours.

"Avec mon mari Christian, ingénieur de l'Ecole d'Application des Hauts Polymères de Strasbourg, on a très vite compris qu'on ne pourrait pas développer notre entreprise tout seul. Il était important de nous intégrer dans un réseau et d'obtenir des financements pour faire avancer notre projet. Les concours nous ont semblés la solution idéale pour concilier ces deux envies. Nous sommes donc partis à la chasse aux concours via Internet et aussi par l'intermédiaire de structures régionales de soutien et de suivi aux créateurs d'entreprises. Ils nous ont aiguillé vers les concours les plus célèbres et orienté dans l'élaboration des dossiers de candidatures."

Bien cibler les concours.

"Notre projet vise à commercialiser et à développer un procédé innovant de protection des vignes contre le gel. Nous avons donc ciblé tous les concours concernés par les nouvelles technologies et l'innovation, tout en prenant en compte la maturité de notre projet. Nous avons ainsi refusé de postuler à certains d'entre eux parce que des points de notre projet n'étaient pas suffisamment avancés, ni validés. Nous ne voulions pas non plus nous éparpiller, car il faut beaucoup de temps et d'énergie pour monter un dossier."

Le plus difficile, c'est de bien formaliser son projet.

"Nous avons postulé et remporté les concours Défi Jeunes et Cré'Acc, celui de l'Idil (Institut de développement des initiatives lorraines), du CEEI Synergie, de Promotech-Entreprendre, et dernièrement de l'Anvar. Pour certains d'entre eux, nous étions relativement libres quant à la trame de présentation. Pour d'autres, comme celui de l'Anvar, elle était définie et il fallait s'y tenir. Le plus difficile est de bien formaliser et définir son projet de création. Mais une fois que cela est fait, il suffit de l'adapter aux circonstances et à la structure de chaque concours."

Seule devant un jury.

"Pour certains concours, j'ai dû présenter et défendre le projet devant un jury. Bien sûr, je me prépare bien avant. J'ai un plan, je sais ce que je vais dire, ce qui me permet de me sentir à l'aise. Dommage que l'on n'apprend pas cela à l'école... Le jury est sensible à l'adéquation entre le projet et la personne qui le présente. Dans notre cas, je pense que ce qui a aussi joué en notre faveur, c'est le fait que notre projet est un projet de couple : mon mari et moi nous sommes complémentaires sur le plan de notre formation et de nos compétences."

Un gage de crédibilité.

"Au total, nous avons remporté 60 000 euros dont 45 000 attribués par l'Anvar. L'aide financière est bien sûre importante, c'est un coup de pouce non négligeable, mais elle n'est pas suffisante. La renommée d'un concours l'est tout autant. Celui de l'Anvar est un concours de référence. Il apporte un gage de sérieux et de crédibilité à notre projet qui nous permet d'accéder à d'autres financements."

Rédigé par Corinne DillensegerPublié le 26/10/200

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