Formation : l'apprentissage, un système plébiscité, mais coûteux pour l'État
Longtemps boudé, l'apprentissage a désormais la cote : + 25% d'apprentis l'année dernière. Une hausse des contrats boostée par des aides exceptionnelles décidées pendant la crise sanitaire.
Immergée dans le grand bain pendant toute sa formation. Amel Hamidi, 21 ans, a choisi l'apprentissage pour son bac+2 en communication sur internet. Un métier qu'elle apprend dans une jeune entreprise qui gère une plateforme de vente en ligne. Sur 22 salariés, huit sont des apprentis. "C'est une toute autre approche que de rendre des dossiers bien scolaires", souligne l'apprentie en communication digitale. Une expérience précieuse pour la jeune, rémunérée 970 euros nets par mois. Une bonne affaire aussi pour l'entreprise.
Une dotation justifiée
Chaque apprenti majeur qu'elle emploie lui permet d'obtenir une subvention de 8 000 euros par contrat. Une dotation justifiée aux yeux de son employeuse : "Un apprenti c'est une personne formée, qui apporte énormément à l'entreprise, mais qui prend une partie du temps du salarié qui le forme", affirme Diane Scemama, fondatrice de l'entreprise "Dream Act". Un système plébiscité, mais coûteux pour l'État, qui devra choisir au printemps prochain de prolonger ou non les aides à l'embauche d'apprentis.
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