CSG et CRDS : ce qu'il faut savoir
Toute personne pourra constater sur son bulletin de paie ou son talon assedic que certaines sommes font partie des pourcentages retenus avant le total. Même si elle retrouve cette donnée mois après mois, il est souvent difficile de comprendre comment fonctionne ce système de prélèvement de l'Etat sur les revenus.
La CSG, un financement de la sécurité sociale
Compte tenu du déficit de la sécurité sociale, vers la fin des années 1990, la contribution sociale généralisée est mise en place avec les conséquences que cela implique. En effet, elle concerne à la fois les personnes ayant des revenus d'activités comme les personnes touchant des revenus via l'assedic. Celle-ci est relativement importante car elle correspond à 7,50 % de la somme brute. La somme nette perçue mensuellement par un salarié ou un demandeur d'emploi sera donc délestée de ce prélèvement obligatoire. Cette CSG automatique devrait perdurer car il est essentiel de pallier à ce déficit et de prévoir l'avenir.
La CRDS, une contribution basée sur un effort commun
En 1996, la CADES, à savoir la caisse d'amortissement de la dette de la sécurité sociale, est mise en place avec comme rôle de renflouer les caisses de cet organisme au plus vite. De ce fait, l'Etat invente par la même occasion la CRDS, soit la contribution à la réduction de la dette sociale. Elle est également prélevée sur les salaires avec des montants différents selon les gains mais ne concerne pas les revenus de remplacement touchés par les personnes au chômage. Cet organisme est non-gouvernemental et parvient à rembourser des millions d'euros par voie de prêts auprès des organismes bancaires.
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