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La Nuit debout et les syndicats condamnent les violences lors de la mobilisation contre la loi Travail

Des centaines de personnes ont été interpellées dans toute la France après des affrontements avec la police, en marge des manifestations puis lors de l'évacuation de la place de la République.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des manifestants masqués jettent des projectiles en direction de la police, place de la Nation à Paris, après la manifestation contre la loi Travail, le 28 avril 2016. (SIMON GUILLEMIN / AFP)

La mobilisation contre la loi Travail, jeudi 28 avril, puis le rassemblement du mouvement Nuit debout ont été émaillés de violents incidents entre les manifestants et la police. Selon Bernard Cazeneuve, vendredi, 214 personnes ont été interpellées dans toute la France, et 78 policiers ont été blessés en marge des différents cortèges. La dispersion de la Nuit debout, place de la République à Paris, a aussi donné lieu à 27 interpellations. Vendredi, la gazette de ce mouvement et des responsables syndicaux ont condamné ces affrontements.

Il faut "faire plus" pour sécuriser les cortèges estime l'Unef 

"On aurait voulu discréditer le mouvement Nuit debout qu'on ne s'y serait pas pris autrement", écrit la Gazette debout, site d'information en ligne, dans son édition de vendredi. "Ces casseurs ne sont en aucun cas liés à Nuit debout. Mais les amalgames sont trop rapides", regrette le journal. Un point de vue qui n'est pas forcément celui de toute la Nuit debout, le mouvement n'ayant pas de hiérarchie. Le compte Twitter Nuit debout a, lui, choisi un ton plus ironique pour évoquer les violences.

Le président de l'Unef, principal syndicat des étudiants, a aussi dénoncé les violences. William Martinet a estimé que les organisateurs auraient dû "faire plus" pour sécuriser les cortèges, et leur demande de "mieux préparer les prochaines manifestations". Il a aussi condamné "un usage disproportionné de la force par la police" : "Manifester est un droit, ça ne doit pas être une prise de risque."

"Ces violences, nous les avons toujours condamnées", a lancé le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, considérant qu'elles avaient lieu "en dehors des manifs, à côté des manifs".

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