Muriel Pénicaud : la plus-value boursière qui fâche
La ministre du Travail Muriel Pénicaud est accusée d'avoir réalisé en 2013 une plus-value boursière d'un million d'euros. À l'époque, elle était en poste chez Danone et le groupe supprimait 900 emplois. Des informations du journal L'Humanité qui ont déclenché la colère de l'opposition.
Selon le journal L'Humanité, l'actuelle ministre du Travail Muriel Pénicaud aurait perçu une plus-value boursière de plus d'un million d'euros en 2013, alors qu'elle était DRH chez Danone. Une somme récupérée après la vente de stock options : achetées 34,85 euros l'une, elle les revend 58,41 euros. Et ce alors qu'un plan de départs volontaires frappe 900 salariés, dont 230 en France.
Une faute morale pour l'opposition
La démarche est légale est transparente, comme en atteste sa déclaration d'intérêts. Ce vendredi 28 juillet, la ministre s'est défendue dans les colonnes du Figaro. "Dans ce cadre, le niveau de ma rémunération était fixé en toute transparence, avec une part fixe et une part variable différée, comme les 200 autres dirigeants de l'entreprise" a-t-elle déclaré au journal. À l'Assemblée nationale, de nombreux députés de gauche ou de droite estiment qu'il s'agit là d'une faute morale.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.