Dans la foulée de la contestation contre la loi Travail, le mouvement Nuit debout voyait le jour au début du printemps 2016 pour plusieurs mois d'une mobilisation inédite.
Le 31 mars 2016, la place de la République est noire de monde. Après une manifestation contre la loi Travail, des centaines de personnes se rassemblent et ça dure toute la nuit. Depuis ce jour, chaque soir, c'est le même rituel. Ils se retrouvent pour une nuit de débat. C'est inédit en France. Le 16 avril, le mouvement de contestation attire même des personnalités comme Yanis Varoufakis, acclamé et Alain Finkielkraut, expulsé.
Les vacances ont eu raison de Nuit debout
Au fil des nuits, les nuisances et les actes de vandalisme se multiplient. Les riverains sont exaspérés. Malgré les incidents, le mouvement ne faiblit pas et s'exporte partout en France et en Europe. Le 1er mai, après les défilés syndicaux, une soixantaine de casseurs s'invite place de la République. Le site est évacué et le mouvement s'essouffle.
Le 21 juillet, la loi Travail est adoptée. Ce sont les vacances. Pour Nuit debout c'est terminé. Le 19 février, surprise, l'affaire Fillon ressuscite Nuit debout pour un après-midi. Les manifestants protestent contre la corruption des élus. Mais à un mois de la présidentielle, Nuit debout somnole encore.
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