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Vidéo Pierre Jacquemain : "Myriam El Khomri ne décide pas des orientations de son ministère"

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Ancien conseiller stratégie de Myriam El Khomri, Pierre Jacquemain vient de publier "Ils ont tué la gauche". Un récit tonitruant de sa collaboration avec la ministre du Travail. Adrien Rohard l'a rencontré.
Pierre Jacquemain : "Myriam El Khomri ne décide pas des orientations de son ministère" Ancien conseiller stratégie de Myriam El Khomri, Pierre Jacquemain vient de publier "Ils ont tué la gauche". Un récit tonitruant de sa collaboration avec la ministre du Travail. Adrien Rohard l'a rencontré. (ADRIEN ROHARD / FRANCEINFO)
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Ancien conseiller stratégie de Myriam El Khomri, Pierre Jacquemain vient de publier "Ils ont tué la gauche". Un récit tonitruant de sa collaboration avec la ministre du Travail. Adrien Rohard l'a rencontré. 

Il a claqué la porte du ministère du Travail le 29 février, en pleine polémique autour de la loi El Khomri. Un projet de loi qu’il juge comme une erreur historique. Puis il a écrit ce livre : Ils ont tué la gauche (ed. Fayard), un pavé jeté dans la mare du gouvernement. Son récit place Myriam El Khomri en figurante d'une "loi qu'elle n'a pas écrite" et dénonce les rouages de la Ve République, minée selon lui par le pouvoir des "technocrates".

"C'est elle qu'on a envoyée au charbon"

Face à Adrien Rohard, Pierre Jacquemain explique pourquoi il a décidé de partir. Interrogé sur le rôle de Myriam El Khomri au sein du gouvernement, l'ex-conseiller révèle à quel point l'ombre de Manuel Valls plane sur chaque ligne de la Loi travail. Une loi "préparée avec le Medef". Il souligne également comment la ministre a été "envoyée au charbon défendre un projet de loi qu'elle n'avait pas écrit".

"Myriam El Khomri n'avait pas les convictions"

Pierre Jacquemain laisse donc penser que Myriam El Khomri n'a pas eu d'autre choix que d'accepter ce projet de loi, sauf peut-être celui de quitter le gouvernement : "Elle a hésité, elle me l'a dit." Et de conclure : "Myriam El Khomri n'avait pas les convictions [...] dans la plupart des grandes institutions aujourd'hui, on manque de pensée." 

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