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Voiture de police incendiée : trois des quatre suspects remis en liberté sous contrôle judiciaire

Le plus jeune des quatre, âgé de 18 ans, a été maintenu en détention provisoire.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Les pompiers éteignent l'incendie d'une voiture de police, le 18 mai 2016, à Paris. (MICHAUD GAEL / NURPHOTO / AFP)

Ils ne dormiront plus en prison. Trois des quatre hommes mis en examen et écroués après l'incendie d'une voiture de police ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, mardi 24 mai, par un magistrat. Le quatrième a été maintenu en détention provisoire. Le parquet de Paris avait requis la détention provisoire pour les quatre mis en examen.

Parmi les quatre suspects, âgés de 18 à 32 ans, c'est le plus jeune qui a été placé en détention provisoire, sur décision du juge des libertés et de la détention. Tous ont été mis en examen pour tentative de meurtre. Ils sont présentés par le parquet comme issus de la mouvance des "antifas" (antifascistes), ce que certains d'entre eux contestent, d'après une source proche de l'enquête.

Identifiés par un policier infiltré

Selon une source proche de l'enquête, aucun des quatre mis en examen, dont deux frères, n'est à ce stade soupçonné d'être celui qui a lancé le fumigène à l'origine de l'incendie. Les enquêteurs pensent toutefois que l'un d'eux est celui qui a brisé la vitre arrière de la voiture de police. Ce dernier figure parmi les trois remis en liberté sous contrôle judiciaire. A ce stade, le parquet a indiqué qu'il faisait appel dans son cas.

Les suspects n'avaient pas été interpellés sur place mais identifiés après les incidents, grâce à un témoignage anonyme, qui s'est avéré être celui d'un policier infiltré sur place, son nom apparaissant sur un procès-verbal par erreur, ont expliqué des sources proches du dossier.

"Ce dossier est une farce honteuse", s'était insurgé, samedi, Antoine Comte, l'avocat du plus âgé des mis en examen. "Ce qui fait la particularité stupéfiante du dossier, c'est qu'il repose sur un renseignement de police recueilli après coup", avait dénoncé pour sa part une autre avocate, Irène Terrel, dénonçant des "pressions politiques" autour de l'affaire.

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