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Vidéo Au Vanuatu, elles fabriquent des serviettes hygiéniques réutilisables

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Respect de l'environnement, autonomisation des femmes, soutien à l'économie locale… C'est le projet Mamma's Laef.
VIDEO. Au Vanuatu, elles fabriquent des serviettes hygiéniques réutilisables Respect de l'environnement, autonomisation des femmes, soutien à l'économie locale… C'est le projet Mamma's Laef. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Respect de l'environnement, autonomisation des femmes, soutien à l'économie locale… C'est le projet Mamma's Laef.

Dans un village océanien, une petite entreprise travaille pour offrir des alternatives aux protections hygiéniques et aux couches à usage unique. Leurs buts : limiter les déchets, offrir aux femmes plus d'indépendance et soutenir l'économie locale. "C'est important de fabriquer des serviettes hygiéniques réutilisables parce que parfois, on n'a pas assez d'argent pour acheter des serviettes chaque mois", explique Mary Kalsrap, co-fondatrice de Mamma's Leaf Vanuatu.

Zéro déchet

Au moment de la production, tous les morceaux de tissus sont utilisés de manière à ce qu'il n'y ait aucun gaspillage. "C'est très important de ne pas gaspiller de tissu car nous l'importons de Chine parce qu'il n'y en a pas du tout au Vanuatu. Donc pour chaque chute on doit s'assurer qu'on les ré-utilise", assure Maryse, superviseuse. Par exemple, les chutes peuvent servir à faire des couvertures pour bébé.

Plus de sensibilisation

Au Vanuatu, en 2009, seules 36 % des employées du privé étaient des femmes. "Toutes les mamans sont vraiment fières de travailler ici parce que ça aide beaucoup de femmes à travers le Vanuatu. Et nous sensibilisons aussi les filles à l'école", se réjouit Maryse.

Selon une enquête menée par l'UNICEF au Vanuatu, pendant leurs règles, 55 % des filles interrogées manqueraient l'école au moins un jour. Plusieurs ONG travaillent avec Mamma's Laef pour distribuer des serviettes hygiéniques et sensibiliser à ces questions. Mary Kalsrap explique notamment que de parler de règles est très tabou dans la communauté. "Parfois quand nous allons sur le terrain, ils viennent vers nous et nous arrêtent quand on en parle", témoigne-t-elle.

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