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Près d'un salarié sur deux a été en arrêt de travail au cours des 12 derniers mois

Selon cette enquête, 49% de ces arrêts concernent les 18-34 ans.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Selon une enquête de Malakoff Médéric Humanis, 44% des salariés se sont vu prescrire au moins un arrêt de travail au cours des douze derniers mois. (Photo d'illustration) (MAXPPP)

Près d'un salarié sur deux – 44% – s'est vu prescrire au moins un arrêt de travail au cours des douze derniers mois, un chiffre stable mais "élevé", selon une enquête annuelle de Malakoff Médéric Humanis publiée jeudi 28 novembre. 36% des salariés arrêtés durant cette période l'ont également été l'année précédente, selon les auteurs de l'enquête, réalisée du 14 août au 3 septembre 2019 auprès de 2 000 salariés du secteur privé et 400 dirigeants d'entreprises.

Selon cette enquête, 49% de ces arrêts concernent les 18-34 ans. "Ce chiffre ne s'explique pas par un moindre engagement. Les salariés de cette tranche d'âge ont un nouveau rapport au travail et à la santé, plus pratique ; ils travaillent aisément avec le digital, de chez eux ou en nomadisme, et ont aussi peut-être l'image négative de leurs parents qui ne s'arrêtaient jamais", commente Anne-Sophie Godon, membre du cabinet. Selon les salariés interrogés, ces arrêts sont liés à des maladies ordinaires dans 36% des cas et à des troubles psychosociaux ou à un épuisement professionnel dans 18% des cas.

Les arrêts maladie non respectés

L'étude met également en avant un phénomène nouveau : les prescriptions médicales sont de moins en moins respectées. 28% des sondés affirment en effet ne pas avoir pris leur arrêt maladie ou l'avoir pris "partiellement""Les arrêts de 4 à 10 jours sont ceux qui sont le moins pris. Entre 6 et 15 jours, ils le sont plus mais souvent partiellement", précise l'enquête. Les salariés interrogés expliquent qu'ils ne prennent pas leurs arrêts prescrits principalement parce que "les journées non-travaillées ne sont pas prises en charge". 63% sont d'ailleurs favorables à bénéficier du télétravail au lieu d'être en arrêt maladie, si le médecin juge cela approprié. Il en est de même pour 80% des dirigeants.

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