Réforme des retraites : la pénibilité en débat
Le gouvernement serait prêt à reconnaître l'existence de métiers foncièrement pénibles. Édouard Philippe cite souvent les employés du bâtiment, et notamment les couvreurs.
Déménageur, plongeur, carreleur... des métiers physiques qui ne sont pas pris en compte dans les dispositifs de pénibilité. Mais cela pourrait changer selon le Premier ministre. Les couvreurs, qui passent leurs journées sur les toits, pourraient bénéficier de ce geste du gouvernement. "Il y a de l'usure qui se fait tous les jours et malheureusement à 50 ans, un couvreur est pratiquement usé par l'arthrose", confie John Jonquoy, couvreur de 51 ans. Ces nouveaux métiers seraient définis avec les syndicats pour chaque secteur d'activité, et l'enjeu est important. Dans le cadre de la réforme des retraites, les couvreurs pourraient partir à 60 ans lieu de 62 ans.
Quatre critères oubliés
Jusqu'ici, il existe six critères pour la pénibilité, notamment le travail de nuit ou en milieu bruyant. Pour les nouveaux métiers à définir, les syndicats réclament d'autres critères mis de côté il y a trois ans comme les postures pénibles, les charges lourdes, les vibrations et les risques chimiques. L’État, via le futur régime de retraite, pourrait financer ces départs anticipés.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.