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Suicides à France Télécom : un procès sous tension

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Suicides à France Télécom : un procès sous tension
Suicides à France Télécom : un procès sous tension Suicides à France Télécom : un procès sous tension (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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Le procès pour harcèlement moral qui vise d'anciens dirigeants de France Télécom s'est ouvert lundi 6 mai à Paris, dans un climat tendu. En tout, 35 personnes se sont suicidées, dont certains sur leur lieu de travail, à la suite de la mise en place d'un plan de départ massif. 

Lundi 6 mai, Didier Lombard, l'ex-PDG de France Télécom, est arrivé discrètement au tribunal correctionnel de Paris pour faire face aux nombreux plaignants qui l'accusent de harcèlement moral. Cela fait presque dix ans que les anciens salariés et les membres de leurs familles attendent ce procès. À la première suspension d'audience, le frère d'une victime, Jean Perrin, n'a pas caché sa colère. "On a envie de se battre contre ces gens-là qui n'ont pas l'humilité de dire on a été plus que minables avec nos agents qui ont fait la richesse de France Télécom", a-t-il martelé. Tout l'après-midi, les parties civiles ont été appelées à la barre pour se présenter.

Les dirigeants rejettent les accusations de harcèlement moral

France Télécom, devenue Orange, assure avoir tiré les enseignements de cette période. "L'entreprise consacre des moyens pour détecter ces situations de souffrance et détecter les personnes les plus fragiles, et elle le fait dans un dialogue social permanent", a déclaré Bruno Mettling, porte-parole d'Orange. Les dirigeants ont rejeté les accusations de harcèlement moral, mettant en avant la nécessité de réagir à un contexte économique difficile et à une concurrence dans le monde de la téléphonie.

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