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Vidéo "On a gagné ce combat qui a assez duré" : victoire pour les femmes de chambre de l'hôtel Ibis Batignolles à Paris

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Après 22 mois de grève, les femmes de chambre de l'hôtel Ibis Batignolles à Paris viennent finalement d'obtenir une hausse de leurs salaires et de meilleures conditions de travail. Elles racontent leur combat...
VIDEO. "On a gagné ce combat qui a assez duré" : victoire pour les femmes de chambre de l'hôtel Ibis Batignolles à Paris Après 22 mois de grève, les femmes de chambre de l'hôtel Ibis Batignolles à Paris viennent finalement d'obtenir une hausse de leurs salaires et de meilleures conditions de travail. Elles racontent leur combat... (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Après 22 mois de grève, les femmes de chambre de l'hôtel Ibis Batignolles à Paris viennent finalement d'obtenir une hausse de leurs salaires et de meilleures conditions de travail. Elles racontent leur combat...

Après près de deux années de grève, les femmes de chambre de l'hôtel Ibis Batignolles à Paris ont obtenu gain de cause. Elles demandaient notamment une prime de panier, une baisse des cadences, le changement de leur tenue de travail, un changement de qualification et lrarrêt des mutations abusives. "On a eu 250/300 euros d'augmentation des salaires, donc c'est énorme pour nous, pour des femmes qui avaient 800 euros, 1000 euros, mais aujourd'hui ça change beaucoup de choses", se réjouit Rachel Keke, une des femmes de chambre de cet hôtel. Aussi, elles ont obtenu une baisse des cadences et le paiement des heures supplémentaires.

Un long combat

Mais pour Rachel Keke et ses collègues, le combat fut rude. "Quand on pense aux clients qui nous jetaient de l'eau sous la fenêtre pendant la saison hivernale, quand on pense aux clients qui nous lançaient des canettes, quand on pense aux injures", martèle Rachel Keke laquelle se félicite de pouvoir, enfin, travailler dans la "dignité" et le "respect". Cette dernière salue les nombreux soutiens et encouragements qu'elles ont reçus. "Je leur dis encore merci de pouvoir visibiliser le travail de la femme de chambre, parce que le travail de la femme de chambre est invisible", lance Rachel Keke.

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