Trisomie 21 : l’insertion par le travail
Maëva Puigségur a 22 ans, elle est apprentie serveuse dans un restaurant gastronomique de Colomiers, près Toulouse (Haute-Garonne). Cela fait presque deux ans qu’elle a appris à accueillir et servir les clients. Elle vient de publier son CV sur Twitter, elle cherche une nouvelle alternance comme barmaid. Son handicap, la trisomie, lui ferme certaines portes, mais d’autres se sont ouvertes. "Elle a une certaine assiduité dans le travail, une régularité, qui peut ne pas être le cas chez d’autres", souligne Mathieu Gabriel, maître d’hôtel au restaurant "Des roses et des orties" à Colomiers.
Faire des cocktails et devenir autonome
Maëva aimerait être barmaid plus tard, mais en attendant, elle aide dans les tâches simples. La clientèle apprécie aussi la présence de Maëva. "Elle fait son petit bout de chemin, elle est souriante, c’est vraiment agréable", dit une cliente. C’est un choix du chef, une façon de donner sa chance à Maëva, car beaucoup de jeunes porteurs de handicaps se retrouvent discriminés et isolés. "Autant donner sa chance à une personne comme ça, qui en a plus besoin", déclare le chef Yannick Delpech. Maëva termine son apprentissage. Avec sa mère, elle démarche des bars pour se former. Son objectif : faire des cocktails et devenir autonome.
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