Chômage partiel : les fraudes s’élèvent à 1,7 million d’euros
Un réseau international est à l’origine d’une fraude massive au chômage partiel. En subtilisant le numéro de SIRET des entreprises, les malfrats ont détourné l’argent de l’État pour le placer sur des comptes à l’étranger.
Le parquet de Paris révèle qu’un réseau international est à l’origine de fraudes massives au chômage partiel, dispositif étendu dès le début du confinement par le gouvernement pour pallier l’arrêt de l’activité. Les juges ont relevé des fausses déclarations et le préjudice s’élève à plus d’1,7 million d’euros. Les fraudeurs ont profité de la crise sanitaire pour détourner les aides de l’État.
Les fraudeurs ont usurpé les numéro de SIRET des entreprises
Concrètement, en quelques clics, plus d’un million d’euros ont disparu à l’étranger. Les escrocs ont récupéré les numéros d’identification des entreprises appelés SIRET pour usurper leur identité. Une fois en ligne ils déclarent des faux salariés au chômage partiel. Objectif ? Récupérer illégalement les aides de l’État versées sur des comptes bancaires frauduleux. Les enquêteurs ont réussi à bloquer 6 millions d’euros avant qu’ils ne soient transférés, eux aussi, sur des comptes à l’étranger.
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