Contre le chômage, des boutiques à l'essai
De plus en plus de personnes veulent créer leur entreprise ou leur commerce. Pour limiter les risques, des villes ont adopté le concept de boutiques à l'essai.
Pontivy (Morbihan), 15 000 habitants, une artère principale animée, mais dans les rues piétonnes, c'est une autre ambiance, les boutiques baissent le rideau. Pourtant, les repreneurs ne manquent pas. Aziz Serraji est maroquinier et est à la recherche d'un local. L'association Ma boutique à l'essai, aide, avec la commune, les entrepreneurs à ouvrir leur commerce. Ce qui bloquait le projet d'Aziz Serraji était le loyer et les frais d'agence. Autant de contraintes financières qui seront allégées s'il est sélectionné parmi les cinq candidats. Et si au bout de six mois, le projet ne marche pas, le commerçant rend les clefs.
Un test dans 18 villes
À Noyon (Oise), ce concept a fait ses preuves. Il y a deux ans, Claire Dété, ancienne juriste, a été l'une des premières en France à bénéficier d'une boutique à l'essai. Aujourd'hui, son affaire est lancée. À Noyon, sur les trois boutiques lancées par l'association, une seule a fermé ses portes. Au total, 18 villes testent ce concept en France.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.