Emploi : la peur des salariés de l'aciérie Ascoval
Le gouvernement vole au secours de l'aciérie Ascoval. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire promet de trouver une solution d'ici cinq semaines. Il en discute avec le repreneur probable Artifort. Le site est en redressement judiciaire depuis début 2018.
Elle fait partie des fleurons de l'aciérie française mais l'usine Ascoval, dans les Hauts-de-France, est en sursis, en attente d'un repreneur. Les salariés se demandent si leur usine sera sauvée. "Je suis quand même inquiet parce que j'ai pas beaucoup de bagages pour retrouver un autre boulot ", explique un des employés. En face de l'usine, les habitants de ce lotissement ont peur d'un immense gâchis dans une région durement touchée depuis cinquante ans par les fermetures. "Dans le temps, le Nord était une région dans laquelle il y avait un maximum de sociétés, aujourd'hui il n'y a plus rien ", explique un habitant.
Les salariés attendent la décision du tribunal
Pour les syndicats, il n'y a aucune raison de fermer l'usine, entièrement modernisée il y a quelques années seulement. "Cette aciérie est rentable et il y a un marché pérenne pour l'usine", assure un représentant syndical. En face de l'usine dans la commune de Saint-Saulve, la maire se désespère. Elle demande l'aide de l'État pour venir soutenir un éventuel repreneur. Tous les salariés de l'usine attendent désormais la décision du tribunal sur leur sort, en espérant qu'un repreneur puisse de nouveau faire tourner l'aciérie du nord de la France.
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