Emploi : des hausses de salaire moindres pour les travailleurs de "deuxième ligne", indispensables pendant le Covid
Ils étaient indispensables pendant la crise sanitaire. Les métiers dits de "deuxième ligne" sont désormais oubliés des hausses de salaire. Smina Mebtouche est éboueur pour la ville de Paris et secrétaire générale CGT de la filière traitement déchets. Elle s'estime sous-payée. "Au bout de 16 ans, je suis à 2 018 euros brut de salaire par mois", indique-t-elle. Comme elle, les salariés de "deuxième ligne" ont vu leur salaire augmenter de 2,5% entre 2019 et 2022, contre 5% pour l'ensemble des employés du privé, selon l'Insee. Un écart inacceptable pour Smina Mebtouche.
Des primes en dessous de la moyenne
Au total, la France compte 6,8 millions de travailleurs de "deuxième ligne", d'après l'Insee. Pendant le Covid, ils ont touché des primes exceptionnelles de 584 euros en moyenne. C'est plus faible que la moyenne de l'ensemble des salariés, à 603 euros, toujours selon l'Insee. Et bien souvent, ces salariés ont peu de perspectives d'évolution. Depuis la crise sanitaire, 21% des salariés de la "deuxième ligne" ont changé de profession.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
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