La semaine de quatre jours "peut marcher, sans réduire la durée hebdomadaire", estime le co-rapporteur d'une mission d'évaluation

Le député Liot des Vosges et co-rapporteur d'une mission d'évaluation, Stéphane Viry, estime que le semaine de quatre jours est "une des solutions".
Article rédigé par franceinfo
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L'Assemblée nationale, lors de la rentrée parlementaire le 18 juillet 2024. Illustration. (RICHARD BRUNEL / MAXPPP)

La semaine de quatre jours "peut marcher, sans réduire la durée hebdomadaire", souligne Stéphane Viry, député Liot des Vosges et co-rapporteur d'une mission d'évaluation, sur franceinfo jeudi 17 octobre, au lendemain du rendu de ses conclusions à l'Assemblée. "Il ne faut pas une loi nécessairement", selon le député, mais "il faut créer une dynamique". "Cela mérite d'être mis en œuvre, autant qu'il le soit possible", assure Stéphane Viry qui a mené ces travaux d'évaluation avec le député Horizons Paul Christophe.

La semaine de quatre jours est "une des solutions" pour redonner du sens aux salariés dans leur travail, et permettre de mieux "articuler vie privée et vie professionnelle", affirme Stéphane Viry. "Avec toutefois une nuance", tempère le co-rapporteur, "on n'a pas assez de recul et de données pour en avoir une certitude". Stéphane Viry a dénombré seulement "150 entreprises" qui ont fait ce choix.

"Ce n'est pas la panacée"

"Ce n'est pas la panacée. C'est la raison pour laquelle il ne faut pas de loi pour la rendre obligatoire", insiste le député, mais la semaine de quatre jours "mérite d'être mise en œuvre, autant qu'il soit possible". Les rapporteurs de cette mission d'information s'appuient aussi sur deux références étrangères. Au Royaume-Uni et au Portugal, "les entreprises n'ont pas perdu en termes de productivité, ou de chiffre d'affaires, et les salariés vont mieux", assure Stépahne Viry.

Des conclusions en accord avec le souhait de la ministre du Travail. Sur franceinfo, le 2 octobre, Astrid Panosyan-Bouvet a estimé que ce mode d'organisation du travail "doit se décider au niveau des entreprises et par branche", assurant qu'il ne "faut pas de loi uniforme".

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