Le groupe pharmaceutique Novartis envisage "la suppression d'environ 400 emplois" en France dans le cadre de sa réorganisation
Une vague de licenciements se prépare. En avril 2022, le géant pharmaceutique suisse Novartis avait lancé un plan de transformation mondial, mais ce projet n'est pas sans conséquence pour l'emploi. En France, sa mise en œuvre "pourrait mener à la suppression d'environ 400 emplois", a annoncé Novartis, mercredi 11 janvier. Avec ce plan de réorganisation des activités, le laboratoire prévoit de supprimer 8 000 postes dans le monde sur 108 000 au total, soit un peu plus de 7% de ses effectifs.
Dans l'Hexagone, Novartis emploie 2 900 personnes, selon son site internet. Il dispose notamment de sites de production de médicaments biologiques à Huningue (Haut-Rhin) et aux Ulis (Essonne), qui ne seront pas touchés. Le projet concernerait le siège à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) et les forces de vente, qui regroupent environ 1 400 salariés, écrit l'AFP.
Une mise en œuvre "progressive" jusqu'à 2024
Une procédure d'information-consultation portera sur la mise en place d'un plan de sauvegarde de l'emploi avec une période de volontariat, et des mesures d'accompagnement pour les salariés concernés, ajoute le laboratoire, basé à Bâle. La mise en œuvre de ce plan s'effectuera "de manière progressive" sur plusieurs mois jusqu'au début de 2024.
Cette réorganisation "doit permettre à Novartis France de répondre à la pression économique particulièrement forte qui pèse sur le médicament" et à la perte de brevets de produits majeurs, fait valoir le groupe.
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