Cet article date de plus de trois ans.

À Grenoble, les ventes de raclette explosent avec le confinement

Publié
Durée de la vidéo : 1 min
la raclette vedette du confinement
la raclette vedette du confinement la raclette vedette du confinement
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

C’est un succès qui fait du bien aux fromagers et producteurs. Depuis le début du confinement, les Français se ruent sur la raclette. Résultat :les ventes ont bondi de 300% par rapport à l'an dernier. 

La raclette a toujours du succès surtout en hiver, mais pas à ce point-là, c'est du jamais vu. Depuis le début du confinement, les Français sont très nombreux à avoir jeté leur dévolu sur ce plat typique. Les fromagers n'en reviennent pas : "C'est normal de vendre des raclettes à cette période de l'année, ce qui est exceptionnel, c'est la manière dont ça a augmenté par rapport aux autres années",  constate Bruno Rascle, fromager à Grenoble. Lors du premier confinement, l'artisan avait vu ses ventes de fromages à raclette doubler : là, elles ont triplé.

La raclette, un plat très réconfortant 

Alors pourquoi cet engouement soudain ? En cette période troublée de crise sanitaire, la raclette, plat gourmand et convivial, aurait un effet positif sur notre moral. Elle réconforte en rappelant souvent de bons souvenirs. Une ambiance que certains tentent même de retrouver en organisant des raclettes à distance, par écrans interposés.

Doit-on craindre une pénurie ?

Pour Eric Mainbourg, gérant des Caves d'affinage de Savoie, la demande est forte. Ce producteur savoyard se prépare à une saison mouvementée : "D'habitude, j'ai une marge de manœuvre, et là on est juste avant la saison d'hiver et je n'en ai pas. On peut parler d'un risque de pénurie sur certaines raclettes". Mais il ne faut pas pour autant s'inquiéter. Selon ce professionnel, ce sont les spécialités qui pourraient venir à manquer, comme la raclette à l'ail des ours, au fromage de chèvre ou fumée. Pour les autres types de fromage, moins recherchés par les amateurs, pas de panique : selon les professionnel de la filière, il devrait y en avoir pour tout le monde. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.