Agriculture : la pluviométrie record de 2024 affecte les récoltes céréalières

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Agriculture : la pluviométrie record de 2024 affecte les récoltes céréalières
Article rédigé par France 2 - J. Azoulai, L. Berbey, D. Bonnet, T. Germain, F. Fontaine, L. Guideau, M. Behboudi
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Du fait des précipitations excessives sur fond de manque d’ensoleillement en 2024, les cultivateurs annoncent des moissons catastrophiques, notamment pour le blé, dont les niveaux de récolte pourraient atteindre leur plus bas depuis plus de 40 ans.

À Bonneuil-les-Eaux (Oise) ce 13 août, après deux jours de premières moissons, les récoltes de blé sont déjà plus faibles que d’habitude. "Les rendements sont vraiment loin par rapport à une année dite normale", déplore un céréalier. Depuis octobre, les fortes pluies dans la région ont été quatre fois plus importantes qu’en 2023. Résultat : très peu de grains par épi, confirme l’exploitant. En cause selon lui, des épis de blé trop souvent "les pieds dans l’eau" depuis quelques mois, même en juin.

Une année trop humide, même en juin

En cette mi-août, la cargaison de l’agriculteur oisien affiche un poids de grain, critère de qualité majeur pour cette céréale, trop insuffisant. Résultat : un prix de vente à la tonne baissé de 20 euros, soit 20% de pertes, ce qui en outre n’est pas assez pour prétendre à une indemnisation. Sur certaines parcelles, le blé n’a pas survécu, et les pertes ne peuvent pas toujours être compensées par une autre activité comme l’élevage.

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