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Agriculture : Marc Fesneau annonce un soutien supplémentaire de l'Etat à la filière bio

"Cette filière, comme d'autres, traverse une crise et il n'est pas question de la laisser tomber", a déclaré mardi le ministre de l'Agriculture devant les acteurs du secteur.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Marc Fesneau, le ministre de l'Agriculture, à Paris, le 1er décembre 2022. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Des fonds pour soutenir un secteur souffrant de l'inflation et confronté à une baisse de la demande. Le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, a annoncé, mardi 6 décembre, des moyens financiers supplémentaires pour l'Agence bio, chargée du développement, de la promotion et de la structuration de l'agriculture biologique française.

"Cette filière, comme d'autres, traverse une crise et il n'est pas question de la laisser tomber et d'abandonner l'objectif de 18% de la surface agricole française en bio en 2027", a déclaré le ministre, lors des assises de l'agriculture et de l'alimentation biologiques.

Il a annoncé, devant les acteurs du secteur, le versement en 2023 de 5 millions d'euros supplémentaires au Fonds avenir bio, dont "les critères vont évoluer afin de pouvoir financer davantage de projets". Il a également annoncé une participation de l'Etat à hauteur de 750 000 euros à l'Agence bio pour le déploiement d'une nouvelle campagne de communication.

Pas d'aide directe pour les producteurs

Avec les 5 millions d'euros annoncés par le ministre, le Fonds avenir bio, géré par l'Agence bio et destiné à aider les producteurs à investir et valoriser leurs productions, sera doté au total de 13 millions d'euros, auxquels vont s'ajouter "2 millions d'euros de reliquat du plan de relance".

Saluant l'engagement de l'Etat, le président de la Fédération nationale de l'agriculture biologique (Fnab), Philippe Camburet, a cependant regretté que le ministre n'ait annoncé "aucune aide directe pour les producteurs". "Tout cet argent, qui va être utile pour communiquer sur la filière, ne va pas aider des agriculteurs en détresse. C'est la première fois qu'on est confrontés à une telle crise et c'est la première fois que nous demandons des aides directes, comme c'est le cas pour d'autres filières", a-t-il déclaré, évoquant notamment le soutien massif de l'Etat à la filière porcine conventionnelle, d'un montant de 270 millions d'euros.

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