Ariège : Jean-Philippe Turpin, producteur, cultive sa passion du piment
Le premier concours de mangeurs de piments s'est tenu samedi 1er octobre à Toulouse, avec des variétés de fabrication locale. Une équipe de France Télévisions a rencontré le producteur, situé en Ariège.
Rouge, vert, petit ou charnu, dans une exploitation de Saint-Quentin-La-Tour (Ariège), on trouve du piment à ne pas mettre dans toutes les mains. On trouve des variétés extrêmement fortes, mais aussi de plus douces. Jean-Philippe Turpin, producteur, en cultive entre 70 et 110 selon les années. Grand amateur de piment, il a commencé à en cultiver il y a 11 ans, en dépit des idées reçues qui les associent aux climats tropicaux. "En Ariège, on me disait que je n'y arriverais pas, que c'était impossible de faire pousser du piment en Ariège. J'ai semé toutes les graines que j'avais, et je me suis retrouvé avec 25 variétés, et 500 plants", dit-il.
Des piments parfois très forts
Le cultivateur, qui s'était lancé au départ pour sa consommation personnelle, est aujourd'hui le producteur français qui propose le plus de variétés. Il transforme également lui-même une partie de sa production, en huile pimentée, ou encore en pâte ou en poudre de piment. Malgré leurs qualités gastronomiques, certains piments sont dangereux, avec une force classée parfois au-delà de 10/10. Le producteur refuse de vendre ces variétés à des publics non avertis. Ces piments, parmi les plus forts du monde, il les a réservés pour le premier concours de mangeurs de piment, des amateurs à leur mesure.
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