Audomarois : dans le Pas-de-Calais, le marais pas épargné par la sécheresse
La nature est la première victime de la forte hausse des températures liée au réchauffement climatique. Les sols ont soif, même au bord de l’eau. Exemple dans les marais de l’Audomarois (Pas-de-Calais), en pleine récolte des choux-fleurs.
Sur les parcelles d’Alexandre Grave, la pluie se fait attendre. Par manque d’eau, ses choux-fleurs ne poussent pas. Pour faire face à ce début de sécheresse, le maraîcher a dû investir plus de 40 000 euros dans un système d’irrigation. Un coût important qu’il n’est pas certain d’amortir. "En temps normal, le coût de production d’un chou-fleur c’est entre 65 et 70 centimes. Là on va frôler les 1 euro", dit le maraîcher, qui vend ses choux-fleurs 30 centimes en plein été.
La culture du chou résiste peu aux excès d’eau
La sécheresse épargne traditionnellement les cultures du marais Audomarois, vaste étendue de terre encerclée de canaux. Ici, le sol est constamment humide. Pourtant, Jérôme Moivrant a dû lui aussi commencer l’irrigation des terres un mois plus tôt que d’habitude. S’il reste confiant pour l’avenir de ses plantations, il espère tout de même voir la pluie tomber. La culture du chou craint les fortes chaleurs et le vent, et résiste surtout peu aux excès d’eau.
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