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"Cela peut permettre une prise de conscience" : des jeunes participants français à un sommet pour le climat saluent le rapport du Giec

Alors qu'un rapport du Giec appelle à une gestion plus durable des sols dans le monde, le sommet "Smile for future" se termine vendredi à Lausanne. Plusieurs jeunes français y participent pour définir une "stratégie d'action" face au dérèglement climatique.

Article rédigé par franceinfo - Marie-Jeanne Delepaul, édité par Pauline Pennanec'h
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
De jeunes militants pour le climat autour de Greta Thunberg, au sommet "Smile for future", à Lausanne(Suisse), le 5 août 2019. (JEAN-CHRISTOPHE BOTT / KEYSTONE)

Comment nourrir une population qui augmente sans aggraver le dérèglement climatique ? Comment donc adapter nos pratiques agricoles ? C'est la question posée par le rapport du Giec, publié jeudi 8 août.

>> Réchauffement climatique : un rapport du Giec appelle à une gestion plus durable des sols dans l'agriculture et la sylviculture

Au même moment, 450 jeunes originaires de 37 pays, rassemblés autour de la militante suédoise Greta Thunberg, participent au sommet "Smile for future" à l'université de Lausanne (Suisse), jusqu'au 9 août. Ils ont essayé de définir une "stratégie d'action" pour combattre le dérèglement climatique.

"Mieux répartir" les ressources alimentaires

Parmi eux, Louene, 19 ans, originaire de Lorient : "Ce que je retiens principalement, c’est qu’il faut arrêter la déforestation, notamment au niveau de l’élevage etc. Le Giec, pour cela, préconise de notamment réduire sa consommation de viande drastiquement", affirme-t-il. Lui-même n'en mange plus que trois fois par semaine.

Thomas, lui, est végétarien depuis quatre ans. L'adolescent de 16 ans habite à Saint-Brieuc, et ce qui l'interpelle, ce sont ces chiffres publiés par le Giec : deux milliards de personnes en surpoids ou obèses, 820 millions victimes de malnutrition. "J’accueille vraiment ce rapport avec soulagement, parce que je me dis que ça peut permettre une prise de conscience des gens."

Il y a assez pour nourrir toute la planète, mais il faut seulement mieux le répartir.

Thomas

à franceinfo

Il y a de l'espérance chez ces jeunes, comme Léa, 20 ans, originaire de Marne la Vallée : "La force de la jeunesse maintenant, c’est surtout de demander de l’action." D'après elle, "dès qu’une loi va être discutée à l’Assemblée, on peut interpeller nos députés par exemple, pour leur montrer que nous, on les attend au tournant sur ces questions-là". En plus de ces actions militantes, Léa étudie l'écologie à l'université. Elle aimerait travailler dans la recherche pour trouver des solutions concrètes d'adaptation au changement climatique.

Reportage Marie-Jeanne Delepaul
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