Face à la flambée des maladies animales, l'Etat va mettre plus de vaccins à disposition des éleveurs

Le gouvernement va débourser 14 millions d'euros pour acheter 5,3 millions de doses complémentaires, en plus des 6,4 millions de doses déjà commandées.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un éleveur des Pyrénées-Orientales vaccine ses brebis, alors que le département est touché par la fièvre catarrhale ovine, le 19 juillet 2024. (ALEXANDRE BRE / HANS LUCAS / AFP)

Pour enrayer la flambée de maladies qui affectent moutons, brebis et bovins en France, l'Etat va commander plusieurs millions de vaccins supplémentaires et les mettre gratuitement à disposition des éleveurs, a annoncé Marc Fesneau, le ministre démissionnaire de l'Agriculture, vendredi 30 août. "Même dans un contexte politique particulier, on est au travail", a-t-il assuré lors d'un déplacement à Flagy (Saône-et-Loire).

Lors de cette visite, le ministre démissionnaire a souligné la "solidarité" du gouvernement pour une filière "particulièrement touchée" cette année. L'Etat va ainsi débourser 14 millions d'euros pour 5,3 millions de doses complémentaires, en plus des 6,4 millions de doses déjà commandées. Le vaccin "amoindrit les effets" de la maladie, mais "n'empêche pas les nouvelles contaminations", a rappelé Marc Fesneau, en invitant les éleveurs à adopter des "gestes barrières", comme la désinsectisation ou les tests PCR de leurs animaux.

La fièvre catarrhale ovine se propage rapidement

Le nombre de foyers de fièvre catarrhale ovine a pratiquement doublé en une semaine, passant à 342 foyers confirmés au 29 août, selon un nouveau bilan de cette maladie dite de "la langue bleue". Depuis sa première détection début août dans le nord de la France, cette maladie virale transmissible par un moucheron se propage rapidement et des cas ont été récemment détectés en Saône-et-Loire et dans l'Orne. "On est dans une course contre-la-montre", donc "on élargit la zone" dans laquelle les vaccins sont fournis gratuitement aux éleveurs, a déclaré le ministre. Celle-ci concerne désormais "70% des départements" et s'étale jusqu'à la région Rhône-Alpes dans le sud et la région des Pays-de-la-Loire à l'ouest.

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