La loi alimentation n'a pas mis un terme à la guerre des prix
Entrée en vigueur au début du mois, la loi alimentation n'a pas complètement apaisé les relations entre industriels et distributeurs. Les négociations continuent d'être tendues.
"Les industriels de l'alimentaire tirent la sonnette d'alarme, selon eux, rien n'a changé", pointe le journaliste David Boéri en plateau. D'après un sondage réalisé auprès de 450 entreprises alimentaires, 77% des clients de la grande distribution demanderaient systématiquement des baisses de prix. 96% de ces entreprises estiment même que la situation n'est pas meilleure, voire qu'elle s'est dégradée, alors que la loi alimentation est entrée en vigueur au début du mois de février.
Des négociations jusqu'à la fin du mois
"Les négociations se passeraient mieux que les années précédentes", selon la grande distribution, même si elles accusent de leur côté les industriels de demander des hausses de prix de 4% en moyenne. "Dans l'application de la nouvelle loi alimentation, chacun veut en fait à tout prix, on peut le dire, jouer le bon rôle, ce qui au final tend un peu plus les relations entre industriels et distributeurs et tend les négociations annuelles qui dans tous les cas doivent s'achever à la fin du mois", conclut David Boéri.
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