Loi alimentation : à qui profite les hausses ?
La loi alimentation est entrée en vigueur le 1er février. Pour voir ses effets précis, une équipe de France Télévisions est allée comparer les prix dans un supermarché avant et après.
La loi alimentation est en vigueur depuis le 1er février. France Télévisions a pensé à aller faire ses courses avant et comparer les prix quelques jours plus tard, dans le même magasin. Selon le ministère de l’Agriculture, 7 % des produits sont concernés. Les courses sont faites, avec dans le panier : œufs, yaourts, céréales. Au total, la note s’élève à 57,35 euros.
Comparatif
Lundi 4 février, même lieu, mêmes produits. Le constat est sans équivoque : le panier est facturé à 57,36 euros, soit un centime de plus que la dernière fois.
La direction de l’enseigne a répondu. "Ces produits étaient vendus sur ce magasin à un prix nettement supérieur au seuil de revente à perte. Le relèvement de 1 % n’empêche donc pas le prix inchangé de ces produits de respecter la loi."
Pour un expert en grande consommation, ce n’est pas étonnant. Les enseignes les moins chères comme Leclerc seraient les plus concernées. Mais en centre-ville, avec le niveau de prix déjà très élevés, ces magasins sont moins exposés.
Des accords ont été prévus avec les agriculteurs, mais ils ne devraient pas récolter la plus grande part du gâteau.
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