Larzac : les éleveurs défendent une agriculture militante
Dans le Larzac, des éleveurs défendent une agriculture militante, qui respecte certains critères bien précis. Pour s’y installer, les agriculteurs doivent se plier à certaines consignes et adopter la mentalité locale.
Patrick Mayet est le dernier berger arrivé sur les terres du Larzac. En janvier dernier, il s’est installé ici avec ses brebis pour développer son élevage. Avec sa compagne Mathilde Schaeflin, ils veulent proposer une "agriculture différente". Il côtoie d’autres agriculteurs militants comme Léon Maillé. En 1971, il était l’un des leaders des éleveurs qui se sont opposés à l’expropriation et aussi à l’extension par cinq d’un camp militaire. Un système foncier unique a été créé en raison du conflit. Les terres sont les propriétés de l’État, elles sont attribuées de façon collective en donnant la priorité au projet.
Des critères à respecter
Les éleveurs du Larzac défendent un type d’agriculture spécifique, avec ses propres préceptes. Dès qu’il y a un départ, la société de gestion des terres ne manque pas de candidatures. Parmi les critères d’élection, il faut prendre soin de la terre à tout prix. "C’est un outil de travail qu’on va transmettre à ceux qui viendront après nous. On va s’en occuper le mieux possible pour le transmettre et donc ça, il faut qu’ils l’aient dans la tête quand ils s’engagent", confie Chantal Alvergnas, membre de la société civile des terres du Larzac.
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