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Les agriculteurs appelés à manifester en tracteur à Paris mercredi

Plusieurs syndicats d'agriculteurs assurent que des filières françaises sont menacées de "disparition" à cause de la diminution du nombre de pesticides à leur disposition.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une manifestation d'agriculteurs à l'appel de la FNSEA, à Toulouse (Haute-Garonne), le 8 avril 2021. (ALAIN PITTON / NURPHOTO / AFP)

Les agriculteurs sont appelés à défiler en tracteur mercredi 8 février au matin dans Paris, pour dénoncer "la disparition" de productions agricoles françaises à cause de la diminution du nombre de pesticides à leur disposition. Les agriculteurs mobilisés comptent converger en tracteurs et autocars depuis la Porte de Versailles, dans le sud de Paris, jusqu'à l'esplanade des Invalides, à proximité de l'Assemblée nationale et du ministère de l'Agriculture.

Le premier appel à manifester a été émis par la section du Grand Bassin parisien de la FNSEA, qui couvre 12 départements céréaliers du nord de la France, et par la branche spécialisée de la Fédération dans la production de betteraves sucrières (CGB). Vendredi soir, la Fédération nationale relaie et amplifie le mouvement, en appelant "tout son réseau et l'ensemble de ses filières à se mobiliser à partir du 8 février à Paris et jusqu'au 20 février dans toute la France".

Les néonicotinoïdes, "la partie émergée de l'iceberg"

Le gouvernement a décidé le 23 janvier de renoncer à autoriser les insecticides néonicotinoïdes pour la culture de la betterave sucrière, à la suite d'une décision de la Cour de justice de l'Union européenne rendant illégale toute dérogation.

Le sujet des néonicotinoïdes est "la partie émergée de l'iceberg", affirme Damien Greffin, président de la FNSEA Grand Bassin parisien et agriculteur dans l'Essonne, qui cite l'interdiction de l'insecticide phosmet, qui "compromet" la culture de cerises, ou celle d'un désherbant pour les endives. On assiste selon lui à une "hécatombe des filières agricoles les unes après les autres (...) à ce rythme-là, l'agriculture française va disparaître".

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