Œufs contaminés : des gaufres contenant du fipronil retirées du marché
Le ministère de l'Agriculture a publié une première liste de produits vendus en France et fabriqués aux Pays-Bas, contenant des traces de fipronil.
Des gaufres sous marques de distributeurs font partie de la première liste de produits issus des Pays-Bas, contenant des traces de fipronil et vendus en France, a annoncé le ministère de l'Agriculture, jeudi 17 août. Les produits listés par le ministère ont été retirés du marché, car ils contiennent du fipronil à une concentration supérieure à la limite réglementaire. Toutefois, les niveaux constatés "ne présentent pas de risque pour le consommateur au regard des références scientifiques", assure le ministère de l'Agriculture dans un communiqué.
L'utilisation de l'insecticide fipronil par des sociétés de désinfection dans des exploitations agricoles aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne et dans le Pas-de-Calais a causé un scandale sanitaire qui touche désormais au moins 17 pays européens.
Au total, 17 références de gaufres figurent sur cette première liste de produits vendus en France, disponible sur le site du ministère de l'Agriculture. Ces gaufres, sous marque de distributeurs très connus en France, ont été mises sur le marché à partir du 23 juin.
Une liste amenée à évoluer
Les produits mentionnés dans cette première liste ont été identifiés grâce à des contrôles d'entreprises néerlandaises, précise le ministère. Les autorités françaises ont recensé à ce jour seize établissements de transformation, deux conditionneurs d'oeufs et 40 grossistes ayant importé des œufs, ou produits à base d'œufs, susceptibles de contenir du fipronil. Des produits fabriqués en France pourraient donc bientôt être rajoutés à la liste.
Une deuxième liste, qui concerne les produits retirés de la vente et rappelés chez les consommateurs, est pour l'instant vide. Cette liste concerne des produits avec "une présence importante de fipronil", précise le ministère.
Le ministère précise que la liste des produits retirés de la vente sera actualisée en fonction des résultats des analyses en cours. Ces analyses se font dans le cadre "d'un dispositif d'auto contrôle mis en oeuvre par les professionnels ayant reçu des oeufs ou des ovoproduits suspects", mais aussi par le biais "d'un plan national de contrôles officiels", mené par "les services d'inspection des directions départementales en charge de la protection des populations".
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