Pruneau d'Agen : une filière dynamique qui ne connaît pas la crise
La filière du pruneau d'Agen (Lot-et-Garonne) se porte bien dans un contexte agricole plutôt difficile.
Du producteur au consommateur, toute la filière française du pruneau d'Agen (Lot-et-Garonne) se porte bien, avec une moyenne de six euros le kilogramme. "On le met dans beaucoup de plats à l'ancienne, ça donne un goût sucré, c'est très bon", déclare une consommatrice. Pus de 40 000 tonnes ont été récoltées en 2016, soit 20% de plus qu'en 2015. À peine tombés de l'arbre, les pruneaux ont directement été lavés, puis séchés. 20 heures passées au four à plus de 70 degrés : la prune est devenue pruneau. Reste ensuite à procéder au triage.
Des prix fixés en amont avec les industriels
La production a un avantage selon Jacques Latour, producteur de pruneau d'Agen : les prix avec les industriels sont fixés avant la récolte. Cette année, c'est entre un euro et 2,50 euros en fonction du calibre. "Le prix étant fixé, on est rassuré", estime le producteur. La filière est l'une des rares à établir des contrats indiquant chaque année le prix des pruneaux payé au producteur. La filière tire son épingle du jeu mondial, un marché de niche qui emploie 10 000 salariés au total.
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