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Vidéo Avec Pauline et Sophie dans leur ferme de la Callune

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Elles sont deux, gèrent 80 bêtes, une fromagerie et un jeune enfant. Brut est parti à la rencontre de Pauline et Sophie, couple d’agricultrices.
VIDEO. Avec Pauline et Sophie dans leur ferme de la Callune Elles sont deux, gèrent 80 bêtes, une fromagerie et un jeune enfant. Brut est parti à la rencontre de Pauline et Sophie, couple d’agricultrices. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Elles sont deux, gèrent 80 bêtes, une fromagerie et un jeune enfant. Brut est parti à la rencontre de Pauline et Sophie, couple d’agricultrices.

Depuis 8 ans, Sophie et Pauline sont éleveuses et fromagères dans leur ferme de la Callune. C’est avec le déménagement du frère de Sophie que les deux femmes se rencontrent. “Mon frère m'avait appelé en me disant : ‘Sophie, je déménage. Si tu veux, je te laisse la ferme.’ Et j'avais 25 ans, je n’étais pas vraiment prête, je lui ai dit : ‘Non, non, cherche quelqu'un d'autre, je ne suis pas prête.’ Donc il a trouvé Pauline. Et moi, j'ai trouvé Pauline aussi. J'ai quand même vu mes parents galérer toute leur vie, aussi bien au niveau physique qu'au niveau financier. Mais voilà, je pense que j'avais peur de sauter le pas, et le fait d'avoir rencontré Pauline, ça a été un peu l'élément déclencheur”, explique Sophie.

“C’est un métier passion”

Pour Pauline, le métier qu’elle a choisi est de l’ordre de la passion. Au quotidien, elles travaillent en couple et jonglent avec leur travail pour garder leur enfant. Si Pauline soit de nombreux côtés d'exercer ce métier, elle explique manquer parfois d’une reconnaissance : “On nous le ressort des fois, que élever des chèvres, ce n’est pas vraiment de l'agriculture. Dans le monde d'ici, où on a quand même de vaches allaitantes, des gros paysans, de gros tracteurs et tout, souvent, quand on a des chèvres, on passe un peu pour des rigolotes. C'est assez étrange, parce que d'un côté, on est hyper valorisées par les gens qui nous disent que ce qu'on fait, c'est super, qu'on est courageuses, que nos produits sont bons. Et que d'un autre côté, on n'est pas aidées par, on va dire, en gros, l'industrie agroalimentaire, qui ne nous veut pas forcément que du bien. Parce que moi, ce qui me plaît dans ce travail, c'est de voir les bêtes dehors, c'est de savoir que ce qu'elles produisent, c'est fait avec des trucs naturels. C'est le truc qui nous tient le plus à cœur, je pense, sur la ferme. C'est d'avoir des bêtes qui sortent.”

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