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Vidéo Bergère sans terres : le quotidien de Thérèse en Dordogne

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Depuis 15 ans, Thérèse est bergère sans terres. Elle ne possède aucun terrain. Pour nourrir son troupeau, elle parcourt les prairies et les forêts pour permettre à ses brebis de s'alimenter elles-mêmes.
Bergère sans terres : le quotidien de Thérèse en Dordogne Depuis 15 ans, Thérèse est bergère sans terres. Elle ne possède aucun terrain. Pour nourrir son troupeau, elle parcourt les prairies et les forêts pour permettre à ses brebis de s'alimenter elles-mêmes. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Depuis 15 ans, Thérèse est bergère sans terres. Elle ne possède aucun terrain. Pour nourrir son troupeau, elle parcourt les prairies et les forêts pour permettre à ses brebis de s'alimenter elles-mêmes.

Durant toute l’année, Thérèse arpente les terres avec son troupeau. “J’ai un troupeau itinérant qui va d’un village à l’autre, d’un hameau à l’autre”. L’idée, en faisait paître ses brebis dehors, est de faire en sorte qu’elles mangent uniquement ce qu’elles trouvent. Une partie des terrains sur lesquels Thérèse nourrit ses bêtes sont un échange de bons procédés avec les propriétaires : “Pour les agriculteurs qui me laissent venir, je fais manger mes brebis avec l'herbe qui, en hiver, soit gèle soit pourrit. Ça permet de refaire une pousse propre pour les foins de l'année prochaine”. 

“C’est une belle vie”

D’autres propriétaires, à l’inverse, prêtent leur terrain par plaisir d'héberger un troupeau pour quelques jours. En dehors de cette activité, elle élève les agneaux pour une vente en direct et récupère la laine des brebis pour la valoriser. Thérèse revient sur les mêmes endroits tous les six mois, “voire une fois par an”, pour avoir toujours de l’herbe propre. En cette fin d’hiver, elle ramène ses brebis dans les prairies.


Regarder ses brebis manger est “quelque chose d’apaisant” pour Thérèse, c’est “faire sans ne rien faire”. L’été, la bergère reste proche de ses brebis grâce à son “QG”, une caravane aménagée confortablement pour “avoir tout sur place”. Avec son troupeau, elle crée un lien, mais également avec la nature. Elle exprime une sorte de fierté d'avoir implanté un troupeau qui ne mange jamais d’autres aliments que ce qu’il trouve.

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