: Vidéo Heureux comme un vigneron biodynamique en Géorgie
La Géorgie aurait découvert le vin il y a huit mille ans. Après l'époque soviétique, après l'embargo russe, les vins géorgiens veulent aujourd'hui séduire les consommateurs européens. Certains, vinifiés à l'ancienne et produits en biodynamie, font déjà le bonheur de jeunes viticulteurs. "Avenue de l'Europe" en a rencontré un dans cet extrait.
Berceau du vin, la Géorgie, où s'est rendue une équipe du magazine "Avenue de l'Europe", veut promouvoir sa production. Pour séduire des consommateurs européens plutôt exigeants, le pays doit améliorer les standards de l'époque soviétique. Les jeunes vignerons en particulier jouent la carte de la qualité – et de la viticulture biodynamique.
"La période soviétique a fait beaucoup de mal à l'agriculture", explique Guiorgui Aladachvili au milieu de ses vignes. Il espère bien que le pays va définitivement exclure sulfite, pesticides, herbicides. Sa petite production de vin nature, 5 000 bouteilles par an seulement, est vendue en Suisse, là où il a été formé.
Tisanes et qvevris
Guiorgui a un credo simple : bousculer la nature le moins possible. Le jeune homme chouchoute ses pieds de vigne en les arrosant avec des tisanes. Il allie l'engouement actuel pour le bio aux méthodes ancestrales géorgiennes. Tout au long de la chaîne de fabrication, son raisin est travaillé à l'ancienne et vinifié en qvevris, des jarres d'argile enterrées. Beaucoup de travail, mais aussi "beaucoup de plaisir". Le foulage, "c'est une grande fête après la récolte", le grain de raisin sur le gâteau. Le cru s'annonce bien, il sent la framboise...
Extrait d'un reportage diffusé dans "Avenue de l'Europe, le mag" le 15 novembre 2017.
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