Vosges : des éleveurs perpétuent la transhumance
Sur le massif des Vosges, on défend la pratique agricole ancestrale de la transhumance. Les éleveurs alsaciens aimeraient bien la voir inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.
Avec le brouillard, seules les cloches permettent de déceler leur présence. Voilà deux mois que Jean-Paul Deybach a conduit ses vaches sur les hauteurs à 1 200 mètres d’altitude. Elles y resteront tout l’été avant de redescendre à l’automne. Une pratique ancestrale dont le but reste inchangé. "L’objectif c’est de libérer les prés des vallées et récupérer l’herbe pour faire du foin", précise l’éleveur.
Une pratique qui fait vivre une cinquantaine d’éleveurs dans le massif des Vosges
Les éleveurs aimeraient voir inscrite la transhumance au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, comme une reconnaissance de leur art de vivre. Pour Florent Campello, président de l’Organisme de Sélection vosgienne, cette pratique "n’a jamais été du folklore mais une vie. En montant avec transhumance donne un fromage d’excellente qualité, qui est très demandé et qui nous permet de gagner notre vie."
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