Antiterrorisme : l'opération Sentinelle en questions
Des militaires de l'opération Sentinelle étaient pris pour cible ce mercredi 9 août. C'est la sixième fois depuis janvier 2015.
Une force dissuasive, armée et très visible. Elle protège les sites sensibles partout en France. Depuis la mise en place de l'opération Sentinelle suite à l'attaque contre Charlie Hebdo, six attaques ont visé des militaires. Samedi dernier, face à la tour Eiffel une patrouille se trouve face à un homme armé d'un couteau. Ils le désarment. Il explique en garde à vue avoir voulu commettre un attentat contre un soldat. Au Louvre, en février dernier, des hommes patrouillent quand un homme armé de deux machettes pénètre dans le musée. Il est maitrisé puis abattu, l'un des militaires est blessé.
145 millions d'euros en 2016
Pour sécuriser le territoire, 7000 militaires patrouillent en France. En 2016, l'opération Sentinelle a couté 145 millions d'euros et a sans doute permis de dissuader un certain nombre de passage à l'acte. "Ça va être très compliqué de mettre un terme à Sentinelle parce qu'on s'y est habitué. Et surtout parce qu'on n'a pas d'alternative, les politiques pensent que c'est un affichage important en termes dissuasifs alors qu'en réalité ça n'a aucun impact opérationnel", indique Jean-Charles Brisard, président du centre d'analyse du terrorisme. L'opération Sentinelle devrait être revue en profondeur dès la rentrée.
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